Et je pense l'avoir côtoyé durant deux jours;) On y accède en barque, l'endroit est désert ( enfin faut se lever tôt pour êtres les premiers), propre ( chose rare ici) et sauvage.. Nous sommes partis à une douzaine avec nos sacs et nos tentes pour profiter de deux jours de repos intensément beaux! Ok, y'a les moustiques, le sable partout ( partout) puis il y a le ciel étoilé, magnifique sous lequel on s'endort humide, le levé à 5h, face à au grand vide turquoise, le feu, les rires, les amis, et les frangines à portées de main, au beau milieu de l'océan Indien.. La vie est parfois bien faite...
Dans ce genre de situation, on se prend souvent pour Le roi du monde, au sens de ce joli poème de Pierre Gabriel que j'ai sous le nez. Allez, hop, magie de l'Internet, le voici à l'instant partagé...
RépondreSupprimer"un jour, il a grimpé dans l'arbre.
Il s'est trouvé si bien
Dans cette bulle verte
A l'abri du soleil de l'été
Qu'il a choisi d'y rester.
Il s'est hissé de branche en branche
Jusqu'à la cime de l'hormeau.
De là, le monde était si beau
Qu'il chantait sa joie à tue-tête.
"Je commande aux vents, aux nuages,
L'horizon s'étale à mes pieds,
Et dans mon donjon de feuillage
Je décide du temps qu'il fait."
Et puis il a fallu
Redescendre de son royaume,
Se résigner à n'être plus
Qu'un écolier parmi les hommes.
Pourtant, il n'oubliera jamais
Combien la terre, de là-haut,
Lui paraissait cent fois plus belle.
Lui qui défiait tous les orages
Et faisait naître les saisons,
Il règne toujours sans partage
Sur les vignes et les moissons.
Que lui importe si la terre est ronde !
Il sait qu'il est le roi du monde."