Nouvelles de Mayotte!

D'accord, j'ai mis du temps, mais ce n'est que de la pure et simple malchance informatique. Eh oui, Mayotte n'a pas encore accès au Haut-débit.. J'en profite un peu d'avoir une petite demi-heure au journal pour vous glissez quelques photos et mes impressions de métropolitaine fraîchement débarquée...
Je dois dire que je ne m'imaginais pas Mayotte comme je l'ai sous les yeux aujourd'hui.. Nous sommes bien bien loin de l'île paradisiaque des plaquettes touristiques... Mayotte c'est l'Afrique, c'est une terre de contrastes énormes, sur laquelle cohabitentMahorais, malgaches, comoriens et mzungus ( les étrangers, les blancs, comme ils le disent!). Arriver avec quelques jours de retard m'a permis de partir un peu me ballader à droite à gauche, me baigner sur les îlots, me promener à Mamoudzou et bien ailleurs.. Je vis à Tsoundzou, une petite ville pas loin de Mamoudzou, dans une maison sur une colline, coincée entre les palmiers et les bananiers. Tout autour, des dizaines de familles habitent dans des maisons construites avec du matériel de récup', et le quartier est super vivant! Des dizaines d'enfants courent, chantent, hurlent toute la journée, et il ne se passe pas une journée sans qu'il y en ai à la maison. Tout le monde se lève très tôt ici, à 4h30 on entend la ville se réveiller, avec l'appel à la prière, les poules, le coq , puis les mères qui s'occupent de leurs famille. Le stage commence bien, c'est peu dire que le rythme est bien différent que celui de métropôle.. Nan, nan, il n'y a pas de sieste en 12h et 16h, mais l'ambiance qui y règne est plus relax, même si les journalistes de Mayotte hebdo sont super rigoureux. C'est marrant, ici c'est un peu comme Lannion, t'as besoin de la voiture pour le moindre déplacement.. Mon permis de conduire étant... en cours, je fais pas mal de stop ( ça marche d'enfer ici! ) et je prend le taxi. Pour 1, 20 la course, je peux vous dire que j'en vois du pays..