mercredi 5 mai 2010

Tsoundzou, une joyeuse cour des miracles!



Tsoundzou, c'est le village où j'habite durant mes quelques semaines ici. C'est à 20 minutes en voiture de Mamoudzou, en partant vers le Nord de l'île. Sur une colline, maisons en dur et bangas ( habitations en tôle et cocotier) se jouxtent. Quand je parle de 'Cour des miracles", n'y voyez rien de péjoratif, c'est juste que quand on entre ici, c'est une autre dimension qui s'offre.. Des routes défoncées, un bordel sans nom, des cris qui résonnent partout, des enfants qui courent partout, des chats et chiens errants ( pas vu une seule laisse depuis que je suis ici ;)) Bref, un village vivant, dans lequel la vie, la journée commence à 4h du matin et s'éteint doucement le soir vers 19h/20h. Eh oui, ici , le soleil se couche à 18h, alors forcement on suit le mouvement quoi! Beaucoup ici sont assis toute la journée, les hommes d'un côté, les femmes de l'autre..Il règne ici un sentiment de désoeuvrement singulier, chaque soir, c'est une plaisir de fouler les allées de Tsoundzou..

2 commentaires:

  1. trop belles les photos..;enfin je revois Anne mais ne t'oublies pas et Clément non plus!
    M.t.i

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  2. "Y a des parfums d'ailleurs qui s'promènent en couleurs/Des boubous généreux qui te chantent des chansons de là-bas/Des boubous généreux, des silhouettes qui dessinent/une petite terre d'Afrique sur nos matins pluvieux..."

    Salut Mathilde, voici ce qui me vient à la lecture de ton blog. Cette chanson de Thomas Pitiot, griot de Seine-Saint-Denis. Et puis, et puis, forcément cette "autre" Afrique que j'ai sillonné le long du fleuve Sénégal.

    Tes photos et ambiances me font remonter toute cette moiteur, ces senteurs, ce rythme de vie... En un mot, cette indolence africaine !

    Merci de nous faire partager ce petit bout de route...

    Profite et à bientôt.
    PYB


    (oui, j'explique quand même mon "surnom" compte Google. C'est que lors de mes nombreux périples africains, les personnes rencontrées sur les chemins n'arrivaient pas à prononcer Pierre-Yves et m'appelaient donc Shérif ou Père Thierry... J'ai beaucoup aimé ce dernier qualificatif (c'est mon côté Ventre-à-Choux qui ressort) et ai donc opté pour ce diminutif. CQFD comme dirait l'autre

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